Mr. Kingele's dead (1974)

C'est en voyant le Parrain de Harlem (Black Caesar. Larry Cohen 1973) dans un cinéma de la 42ème rue que John T écrivit en seulement 2 jours un scénario mélant horreur vaudou et Blaxploitation. Ce scénario raconte l'histoire de monsieur Kingele recemment arrivé de Jamaïque pour reprendre une boutique en plein coeur d'Harlem, en réalité l'homme est un kidnappeur d'enfants pour les sacrifier au dieu Vaudou Mawu. Produit pour seulement 150 000 dollars "Mr. Kingele's dead" fut le film le plus rentable de l'histoire d'Hysterik ART Film Ltd. puisqu'il en remporta 2 millions. En 1978, Badja Djola (1 an avant de tourner dans l'inquiétant "Penitentiary" de Jamaa Faanaka) reprendra le rôle de Kingele (en remplacement de Julius Harris), Kingele refera surface afin de se venger de cette mort horrible qui l'emporta lors du premier opus. Le scénario de brille pas énormément mais Gerry Johnson réussira tout de même à dépeindre sans concession la misère sociale et le racisme quotidien (notamment avec la scène des policiers…) qui régnaient dans les quartiers d'Harlem et d'East Harlem au milieu des années 70 . Rappelons que les effets visuels du film permirent à un certain Dante Spinotti de se faire un nom parmi les techniciens les plus chevronnés d'Hollywood.